"Les magistrats pouvaient-ils arrêter le peuple ? Car
c'était un mouvement populaire et non la sédition partielle de
quelques scélérats pour assassiner leurs semblables. (...) Que
pouvaient les magistrats contre la volonté déterminée d'un peuple indigné
qui opposait à leurs discours et le souvenir de la victoire remportée sur la
tyrannie et le dévouement avec lequel ils allaient se précipiter au devant
des Prussiens, et qui reprochaient aux lois mêmes la longue impunité des
traîtres qui déchiraient le sein même de leur patrie. " |