Le symbole est initialement un bout de bois brisé en deux, devant servir de reconnaissance. Dès lors que les deux bouts sont réunis et s'emboîtent correctement, cela signifie que l'on s'est reconnu et que donc le symbole ne sert plus à rien, ce pourquoi il n'y a plus qu'à le jeter. D'où le bolein dans symbole .

Ici encore on comprend que la symbolisation ne fonctionne qu'à condition que les deux termes soient séparés, soient exclusifs l'un de l'autre.

Pour autant que l'on admette ainsi qu'une assemblée soit le symbole du peuple, du souverain, cette symbolisation ne s'exerce correctement qu'à condition, derechef, que les deux termes, assemblée et souverain, occupent des espaces distincts. Ceux-ci réunis, la transaction s'achève.

De la même manière, pour autant que l'on considère que relève de cette transaction, la canalisation de la violence et donc le refus des codes de l'honneur et de la vengeance, alors de manière irrécusable il faut bien admettre  qu'il n'y a de justice et donc d'ordre que par exclusion de ces deux codes.

L'irruption, nécessairement brutale de la vengeance populaire, c'est, au choix, ou la fin de l'histoire, ou la refondation d'un autre ordre; le recommencement de l'histoire.