Cependant s’accroît dans l’atmosphère, depuis la révolution
industrielle, la concentration de gaz carbonique issu de l’usage des
combustibles fossiles, augmente la propagation de substances toxiques et e
produits acidifiants, croît la présence d’autres gaz à effet de serre: le
soleil réchauffe la terre et celle-ci, comme en retour, rayonne dans
l’espace partie de la chaleur reçue; trop renforcée, une voûte d’oxyde
carbonique laisserait passer le premier rayonnement, mais emprisonnerait le
second; le refroidissement normal e ralentirait dès lors ainsi que
changerait l’évaporation, tout comme au-dessus des châssis d’un jardin
d’hiver. L’atmosphère de la Terre risque-t-elle alors de tendre vers celle,
invivable de Vénus?
D’expériences semblables, le passé, même lointain, jamais n’en connut. A
cause de nos interventions, l’air varie dans sa composition, et donc ses
propriétés, physiques et chimiques. En tant que système va-t-il du coup
bouleverser son comportement?
(…) Il en va de la terre, dans sa totalité, comme des hommes dans leur
ensemble.
L’histoire globale entre dans la nature; la nature
globale entre dans l’histoire: voilà de l’inédit en philosophie. |