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Val Thorens Juillet 2006 |
Regarder alentour et
pourtant ne rien voir
Goûter les fruits offerts, désoler l’insipide Vouloir saisir les mains offertes, sitôt fermées Ne plus risquer des corps que les blessures muettes Ecouter, oh oui ! écouter l’accord parfait Qui des cordes sourde mais si vite s’enfuit Traquer l’harmonie qui du plus intime éprouve Mais subitement ne plus rien sentir ni voir Avancer, seul, hagard et deviner à ses pieds L’invisible ligne de partage, cet espace Nu, muet et triste, flamboyant, tonitruant Où tout demeure, départ et venue croisés Parler mais ne plus s’entendre Entendre de ne plus savoir parler Tout maladroitement inversé, rêve ou crainte Mais t’attendre nonobstant t’aller surtout quérir Demain ou jamais Les doigts déliés d’une main encore enthousiaste L’effleurement d’une caresse timide Les rêves gorgées d’espoirs d’un lit Que la source aurait désappris de déserter Où la ligne de partage Réinventerait la communauté Effacerait l’écart Où les mots surtout Chanteraient et riraient Demain, maintenant
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