Dieu libère

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Cohérence? ÉLOGE DE LA NÉGLIGENCE Dieu libère

 

"Dieu n'asservit pas l'homme mais le libère"

LE MONDE | 17.01.08 | 14h28


oici des extraits de deux récents discours de Nicolas Sarkozy sur les religions.
 

Le 14 janvier, devant le Conseil consultatif saoudien, à Riyad :
 

"Sans doute musulmans, juifs et chrétiens ne croient-ils pas en Dieu de la même façon. Mais au fond, qui pourrait contester que c'est bien le même Dieu auquel s'adressent leurs prières ? Dieu transcendant qui est dans la pensée et dans le cœur de chaque homme. Dieu qui n'asservit pas l'homme mais qui le libère (...). Ce n'est pas le sentiment religieux qui est dangereux. C'est son utilisation à des fins politiques régressives au service d'une nouvelle barbarie. (...) Le sentiment religieux n'est pas plus condamnable à cause du fanatisme que le sentiment national ne l'est à cause du nationalisme.

 

Je respecte ceux qui croient au Ciel autant que ceux qui n'y croient pas. J'ai le devoir de faire en sorte que chacun, qu'il soit juif, catholique, protestant, musulman, athée, franc-maçon ou rationaliste, se sente heureux de vivre en France. Mais j'ai le devoir aussi de préserver l'héritage d'une longue histoire, d'une culture et, j'ose le mot, d'une civilisation. Et je ne connais pas de pays dont l'héritage, dont la culture, dont la civilisation n'aient pas de racines religieuses. (...) La politique de civilisation, c'est ce que font tous ceux qui au sein même de l'islam - comme des autres religions - luttent contre le fanatisme et contre le terrorisme, ceux qui en appellent aux valeurs fondamentales de l'islam pour combattre l'intégrisme (...)."

 

Le 20 décembre 2007 à la basilique Saint-Jean-de-Latran, à Rome.
(on trouvera l'intégralité de la vidéo ici )

"Les racines de la France sont essentiellement chrétiennes (...). Nous devons tenir ensemble les deux bouts de la chaîne : assumer les racines chrétiennes de la France et même les valoriser, tout en défendant la laïcité parvenue à maturité. (...) Un homme qui croit est un homme qui espère. L'intérêt de la République, c'est qu'il y ait beaucoup d'hommes et de femmes qui espèrent. (...) J'appelle de mes vœux l'avènement d'une laïcité positive, c'est-à-dire une laïcité qui, tout en veillant à la liberté de penser, à celle de croire et de ne pas croire, ne considère pas les religions comme un danger, mais comme un atout.