Ethique et management

Modéliser moralement le management ? Mais qui ?

Le philosophe cherche des principes mais le manager plutôt les conditions de mises en pratique de ces valeurs.

Peut-on sortir de ces généralités décevantes ? Descendons dans l’arène !

L’exemple des Ressources Humaines: l’intitulé est un mauvais ange

 Ressources humaines plutôt que personnel : ceci rappelle l’analyse d’Heidegger dans la Question de la technique réquisition du réel comme stock, réquisition qui en viendrait à omettre la spécificité humaine pour ne plus considérer que le gisement de plus-value à en extraire.

Gestell comme on dit Gebirge rappelle Heidegger : ce qui est rassemblé, ramassé ici ; posé ici ensemble. Posé ! Ressources  provient de source, de ce qui jaillit. On cherche à se ressourcer pour tenter de puiser l’énergie initiale, perdue 

Des deux formes d’aliénation, celle qu’avait vue Reich - la réduction de l’individu dans la masse ; celle qu’avait vue Arendt - le délaissement - , on remarquera que l’annihilation d’un côté, l’exhaussement de l’autre, aboutissent pourtant au même résultat. Quand les contraires ainsi se rejoignent c’est qu’on se trouve effectivement à la croisée où ce qui perd, sauve.

Intérieur v/s extérieur : de la banalité du bien

Des valeurs qui formeraient les fondements de cette éthique du management, quelque chose comme une déception :

Est donc humaniste ce qui considère la personne comme une fin et jamais comme un moyen, ce qui favorise l’exercice de sa liberté, le développement de son autonomie morale, de son autodétermination, l’expression de ses talents, et des rencontres avec autrui permettant que s’établissent une reconnaissance et un respect mutuels. L’entreprise peut-elle instaurer une organisation du travail et un management conformes à ces principes humanistes ?

Ces mêmes principes que l’on retrouve dans l’approche de ce que certains nomment éthique des vertus . Il ne saurait en aller autrement, mais l’on eût aimé orientation plus consistante qui fait l’objet de cette journée : le problème du et dans éthique et management.

En logique, ceci signifie que nous cherchons l’espace où les deux termes soient vrais ensemble ;  où le management intégrerait les principes moraux ; où en même temps l’éthique  quitterait l’horizon des grands principes pour engager leur mise en application. Et échapper ainsi à deux apories également insupportables :

On retrouve ici les reproches adressés aux diverses approches éthiques (morale du sentiment, morale de l’intérêt auxquels l’approche wébérienne de l’éthique de conviction v/s l’éthique de responsabilité n’a pas véritablement apporté de réponse) : ici, une pureté si angélique qu’elle n’en aurait pas de main , là, un calcul sordide de l’intérêt bien compris qui exhale la tyrannie de la majorité, sous-estime le poids des passions. D’un côté l’impuissance, de l’autre la prise en charge de  la vertu par l’organisation sociale favorisant des actes moraux par des hommes qui ne le seraient pas.

Angélisme d’un côté, cynisme de l’autre !

De la jointure

 L’éthique relie codes de bonne conduite aux valeurs qui les fondent et ne saurait donc se réduire à un livre de recettes mais exige dialogue et confrontation. La question morale se pose en situation d’interaction sociale , elle est demande a posteriori face à une situation complexe, indécidable.

Deux conséquences :

Ainsi,  l’approche kantienne du tu dois donc tu peux qui exige une morale impérieuse où l’on agirait par devoir sans envisager les conséquences, peut aisément s’inverser : tu peux donc tu dois ! Ainsi, la formule suppose la liberté, mais exige le mode interrogatif : avancées scientifiques et progrès techniques nous obligent à reposer la question. Ce que je peux désormais, le dois-je ?

C’est alors la modernité qui en appelle à la morale comme au retour du refoulé. Mais qui se pose cette question ? doit se la poser ? Le philosophe du haut de son ciel étoilé ? le manager, au risque de nuire à l’efficacité de son action ?

Sur la ligne

On peut opposer pâtre et brebis  mais reste que le pâtre, en sortant son troupeau, invente et organise la fuite ; que la brebis égarée ne l’est pas volontairement. Celle-ci ressemble à celui-là : messagers d’ordre et de progrès tout à la fois.

De part et d’autre de la ligne se joue ce qui perd et qui gagne. La brebis se sauve, le pâtre la perd. Mais la brebis se perd et le pâtre y gagne. C’est selon. Question de point de vue ! Mais sur cette ligne qui n’occupe nul espace mais l’invente pourtant ?  Ici, à l’intersection même,  un lieu où l’on peut perdre ou gagner à tout coup !

Qu’importe le vainqueur des joutes à l’intérieur de l’arène. Les romains gagnent toujours, qui viennent d’enlever les Sabines. Qu’importe à Véturie le sort de Coriolan : à tout coup elle perdra, son fils ou la liberté.

Qui se tient sur la ligne, combine deux espaces, redresse les valeurs, change les perspectives : seul à ne pas tronquer puisque seul à embrasser encore du regard les deux espaces déchirés. Il rassemble, ramène et coordonne. Ce qu’étymologiquement dit compétence. 

Notre déception est variante du principe d’Heisenberg : sitôt que l’on penche d’un côté ou de l’autre de la ligne, on perd en connaissance ou en liberté. Où penser le modèle ? sur la ligne  où le pâtre se confond avec la brebis, Romulus avec son jumeau, Moïse avec Aaron ; où le risque de la violence est maximal mais l’opportunité de la désamorcer aussi.

Retour à la fuite.

C’est le même verbe pour secourir et s’enfuir : sauver. Dans les deux cas on se joue de la sortie : quitter le pays, franchir la frontière ; ou extirper des flammes ou des eaux. Quand une canalisation fuit, elle perd. Mais ce qui se perd, va quelque part : ce quelque part y gagne. Nous voyons le problème du côté du tuyau ; jamais de l’eau. Ni de la terre qui absorbe ! Du côté du pâtre, dont spontanément nous adoptons le point de vue, obsédé, mais c’est sa fonction, de ne perdre aucune bête ! jamais à la place du mouton ! Il a mauvaise presse : panurgique dit-on !

Est-ce si difficile de se mettre à la place du troupeau ? Oui! car la place de l’esclave, du dominé, est muette ! impensable donc ! L’esclave est enfant – in fans –.

Prendre le point de vue de l’agneau serait le faire parler lui, le muet ; reviendrait à extirper l’épaisseur enfouie d’une histoire qui ne s’écrit ni ne se raconte ; à demander à l’esclave qu’il réponde, et donc soit responsable. Décidément, la liberté est affaire de parole ! Sitôt qu’il parle, l’esclave invente terre promise, en dehors. Sa fuite est invention ! qui se répand,  se sauve ; qui franchit le sillon, crée !

Voici le récit néo-testamentaire ! Nous voici à la croisée : on peut, tel Heidegger, chercher ce qui est enfoui ! tel Nietzsche changer de perspective, d’espace !

Ou changer de destinateur. Raconter l’histoire du côté de la bête de somme ! Hegel avait vu dans la confrontation l’étroite dépendance des deux acteurs puis  la domination de l’esclave qui ferait le maitre ! C’était oublier, qu’il faudrait bien briser les chaines, combien ce moment était rare et se payait cher. Nietzsche, lui aura résolument pris le parti du vainqueur et cru que sortir du troupeau valait victoire. Revenir en arrière ou tenter l’aventure ? Mais Nietzsche n’a pas voulu voir - l’histoire s’en est bien vengée - , que avant ou arrière, revenaint au même : cette révolution qui ramène en d’identiques forteresses.

Reprenons !

Pour l’agneau, la sortie matinale, même encadrée par le pâtre et cernée par les chiens, est promesse : du retour ; d’une nourriture plus saine,  d’un semblant de liberté ; d’un simulacre de vie naturelle sinon sauvage. L’animal parcourt ; essaie ; adopte spontanément le point de vue de la nature ; il est dans l’essaim, le grouillement, la profusion généreuse qui n’est désordonnée que pour le maitre, qui est vie, simplement. La bête ne fomente pas sa fuite qui est fruit probabilitaire de la pérégrination, moins une fatalité qu’un compossible, rare peut-être, mais inscrit dans le possible – la dunamis. L’horizon d’un autre pacquage, d’un autre troupeau : un avatar de néguentropie !

La logique du troupeau n’est pas nécessairement celle du faible, ni celle du fuyard, une logique du fort. Celui qui fuit, s’égare simplement, par hasard.

Retour à l’espace puisque justement il n’y en a plus ! ce qui sauve ?

Inventer un nouvel espace, un nouveau droit

Le pari de la fuite et du désordre

Reprenons : quelque chose du réel nous échappe ; inéluctablement !

Première règle à édicter ? Respecter la fuite parce qu’elle est promesse d’ouverture ! Dit autrement : respecter l’altérité ou le dévoilement plutôt que la réquisition.

La seconde ? Aimer cet aléatoire qui fait partie de la fuite et admettre que :  

Une théorie du forfait

Evacuer l’image qui nous hante

Ces files de déportés allant vers la mort, sans se révolter ou s’enfuir. La controverse absurde qui agita la sortie de Eichmann à Jérusalem Essai sur la banalité du mal d’H Arendt , oblige à constater que la marque du totalitarisme  réside dans cette destruction en l’individu de sa capacité de révolte.

Cette image nous hante parce qu’elle représente le bord extrême du pensable, l’hyperbole  du mal. Ici derechef, des gardiens, un troupeau filant sans mot dire ! bord extrême du langage aussi : qui se tait, peut ni plus s’exprimer que penser. Certes, cruauté, violence extrême et dénigrement achevé de l’humain. Surtout : ce dessin d’un espace d’où nulle sortie n’est possible.

L’absolue réussite du pâtre est son absolue déchéance !

Ici: Moïse conduisant son peuple vers la Terre Promise ; le Christ annonçant la Bonne Nouvelle ! Dans les deux cas cela finit mal puisque le premier n’entrera jamais en Israël et  le second sera crucifié. Le messager paye pour le message ? Ils dessinent tous deux les espaces ouverts de l’exagération, de la sortie.

Là : le garde chiourme, petit sadique ordinaire de la SS ; terriblement efficace. Lui aussi finira mal, plus tard. Mais lui s’engloutit en même temps que son troupeau parce qu’il n’est pas de lieu où fuir.  Il est ici le chemin qui ne mène nulle part ! Il tourne en rond de ne savoir où aller. Maître, si absolu, que détruisant son troupeau, il meurt de n’avoir plus de bête à conduire, à châtier. La fin de l’histoire est le plus grand leurre totalitaire jamais imaginé : le grand trou noir de nos espaces sociaux. C’est pour cela que l’histoire nous hante, que cette image nous obsède : elle est la borne à ne jamais franchir.

Qui nous offre une troisième leçon !

Ménager des espaces ouverts ! ouvrir aux quatre vents

Nous le savons depuis Tite-Live : fonder de Rome fut affaire de sillon, de pomerium ! Joli mythe de trace, mémoire et rempart. Une histoire à lire de plusieurs manières.

Celle, classique d’une cité inventant le droit fondé sur l’évacuation de la violence mais qui exerce cette violence pour se fonder. Droit et règle tracent la ligne droite du pouvoir et de la morale mais exigent un extérieur pour exister. Exister c’est bien poser là, dehors, devant moi.  Remus est doublon. Sa gémellité dit l’essentiel : entre le pâtre et la brebis égarée il y a plus qu’une coïncidence ! C’est même acte que  fonder le droit et le transgresser  car l’un permet et définit l’autre ; mais surtout la délimitation est invention d’un double espace : la cité invente la forêt, la nomme ! le citoyen invente le sauvage  et se détermine par ceci qu’il rejette.

Celle, presque mathématique, qu’illustre l’origine aqueuse des protagonistes : Moise comme Romulus et Rémus surgissent de l’eau. Double origine pour le premier, indistincte pour les seconds quoiqu’une légende les dise fils d’Enée. Le principe est hors jeu. Il ne peut fonder le système qu’en le posant hors de lui. Le principe est créateur d’espace et ne peut le faire qu’en le transcendant. Remarquons que le fondateur disparaît toujours de manière fantastique : Romulus, subitement sous la foudre ! Rémus dont on trouve  trace légendaire du côté de Reims, lointain inséminateur d’une lignée carolingienne. L’histoire ne saurait avoir ni commencement avéré, ni réelle fin. A l’instar des traditions, lois sans doute prescrites par les dieux dont la trace se perd dans nos mœurs   

Celle, anthropologique qu’avait théorisée R Girard : si l’indifférence est source de mimétisme, elle permet à la fois hominisation et violence - son plus grand danger. Que la tentation victimaire soit le biais emprunté pour résoudre les crises – qui sont passage -  explique que nos rites de fondation soient sacrificiels et transgressifs. Combien la répétition de ces transgressions crée la ritualisation victimaire et la norme.

Celle, politique du grand nombre qui mène à la perspective du double niveau : du global au local ; du général au particulier ; du savant au politique ! Qui conduit à la fuite. Romulus et Remus ne sont pas antagonistes mais identiques. C’est le même acte que de fonder et détruire ; même mouvement d’encerclement que celui du siège de la cité, de la guerre ou de la révolte. Se tourner, se retourner. Même acte que d’enfermer ou ceindre. Le pâtre  rassemble – coagitare – les brebis égarées ; il porte une tâche messianique mais  dessine un mouvement de contrainte circulaire où le chien rode. A l’inverse la brebis égarée est à la fois révolte et hasard, sotte et inventive, maligne et bénigne. Nouvelle lecture du principe d’Heisenberg : on ne peut pas à la fois déterminer la position de la brebis égarée et sa quantité de mouvement ! Et ceci vous concerne, nous les théoriciens, vous les managers ! Vous ne savez que faire de la brebis parce que vous ne savez jamais ensemble où elle est, où elle va ! Son égarement est aveu d’échec de votre système vous qui ignorez combien s’y joue la survie du système.

Ces images nous disent la nécessité de conjuguer la pluralité des points de vue, le double langage de l’agneau et du pâtre. C'est-à-dire ?

Rester et jongler tel un funambule sur la ligne

 

Sans doute est-ce du côté du pâtre encore qu’il faut regarder qui sait à ses heures rêvasser, jouer du flutiau et esquisser ses vers de mirliton.

Faire le pari de la poiesis

Telle fut la thèse d’Heidegger dans la Question de la technique, développée à partir du vers d’Hölderlin l’homme habite en poète dans le monde. Pour autant que le plus grand danger soit effectivement que l’homme s’engloutisse lui-même dans la réquisition du réel comme stock, (Gestell) par où tout est instrumentalisé, et lui-même pour solde de tout compte, il faut bien admettre que la seule issue, ou fuite soit justement la capacité que nous aurions encore d’inventer. Inventer c’est aller à la rencontre de quand  intelligence à la fois rassemble et discerne, c'est-à-dire comprend. Voici ces deux mouvements à réaliser ensemble : sortir et rentrer ; une rentrée qui n’interdise pas la sortie ; un rassemblement qui suscite  la dispersion. Une compréhension qui distingue et réunit !

Cette croisée a un nom : la poihsis ! l’art serait-il notre salut ? Mais comment croire nos managers grands poètes !  La poihsis  relève du dévoilement, parce qu’elle est heureuse disposition devant l’éclosion de l’être ; elle participe de ce retournement, tropisme qu’appelait Platon : regarder le soleil en face suppose effort et aveuglement ;  une conversion, une lente et difficile sortie. Exige qu’on laisse sa chance à l’autre, au réel : à la fusis – entendue comme éclosion et non comme objet !

Quelles conséquences sur nos modèles de management ? Rien que de très simple mais horriblement compliqué :

Adopter le point de vue de la brebis et envisager que sa fuite soit la perspective même qui invente l’avenir. Autrement dit privilégier l’issue plutôt que le retour, ce qui diff-erre plutôt que ce qui se tient.

Se tenir toujours sur la croisée, se refuser à la frontière

Rechercher l’espace nouveau qui s’invente dans la fuite

J’aime assez que ce soit le même mot qui désigne dans notre langue, le crime, la transgression, et le summum du contrat ! Oui le forfait signifie : la croisée même ! l’essence  d’un message vivant  pour autant que le destinataire lui donne écho, vie.

Réinventer l’espace

Je comprends mieux la parole de l’agneau : je suis le chemin, la vérité et la vie ! Nous avions proclamé la vérité, tracé le chemin ! Manque toujours la vie !

Sans doute nous faut-il ré enchanter le monde ! et l’autre ! 

Nous l’avions désenchanté ; il se rappelle à notre souvenir. Nous avons su élaborer des contrats d’entre nous, mais omis le sol qui les portait. La menace climatique avérée, signifie le retour de la nature, de l’espace. Nous avons cru le balayer pour n’en laisser que le virtuel de nos réseaux : nous avons oublié qu’il est la dynamique créée par la brebis égarée ! Même lorsque nous inventâmes le rêve de l’entreprise citoyenne, nous continuions à tout rassembler derrière nos remparts ne nous laissant pour unique dispute que de savoir qui du politique ou de l’entreprise corrigerait l’autre. Mais nos combats, se jouaient entre nous comme s’ils avaient l’éternité pour eux, et nul espace pour s’éployer. Nous avions enfermé le réel dans la forteresse de nos conflits ; nié l’espace dans notre histoire. Le voici de retour, entré dans notre histoire !  

Nous penser avec l’espace, nous réinventer dans l’espace sonne comme l’alliance du pâtre et de la brebis : nul n’en peut encore déterminer les termes tout juste pouvons-nous avancer que ceci inverse tous les canons de notre démarche technique : de maître et possesseur, nous voici contraints d’être partenaire. Ce tiers jadis exclu, le voici maître d’un jeu à trois qui résiste à nos logiques binaires. Le forfait !

Le management humaniste. Enjeux, outils et obstacles par Stéphanie ARNAUD Éditions ESKA |Revue internationale de psychosociologie 2008/3 - Volume XIV ISSN 1260-1705 | ISBN 2-7472-1518-3 pages 207 à 224

Développement des compétences éthiques. Une approche par l’éthique des vertus par Marc ARBOUCHE Management Prospective Editions | Revue management et avenir 2008/6 - N° 20 ISSN 1768-5958  pages 115 à 128

pour reprendre l’ironie de Péguy

Au vu de ce qui a été mis en évidence à partir de la formation professionnelle, on peut dire que l’éthique n’advient qu’en situation d’interaction sociale, comme une demande de compréhension de ce qui se passe. Durant le conflit qui l’appelle, l’action continue ; elle est essentiellement orientée par l’expérience acquise et par la maîtrise préalable des données en contexte. C’est rétrospectivement que la personne qui en juge construit ce qu’elle en pense et vient en repérer puis en qualifier la dimension proprement éthique (de valeur, de dignité morale, de confirmation des normes régulatrices), qu’elle peut alors partager avec d’autres, étrangers à sa situation comme à son expérience.

Ullern-Weité I., Enseigner l’éthique comme expertise ou former les personnes au jugement éthique de l’action ?Question didactique, Nouvelle revue de psychosociologie 2007/1, , p. 149-166.

Ce qui est le sens d’ aporos : qui n’a pas d’issue, de chemin

Hannah Arendt, Eichmann à Jérusalem. Rapport sur la banalité du mal, traduction française A. Guérin, Gallimard, 1966 – Folio, 1991