![]() ![]() ![]() ![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Comment entendre une telle formule? Méthode Coué : attendons de voir une belle et grande grève et l'on verra alors seulement l'efficacité d'une telle mesure (service minimum ) . Forfanterie d'hyperactif : cet homme, décidément, n'a toujours pas pris la mesure du temps - long - du politique ! Provocation : Titiller quelque peu les syndicats pour mieux leur opposer leur faiblesse est une autre manière de poser le rapport de force ! Or il faut bien le constater : les syndicats semblent paralysés devant ces offensives invraisemblables, insolentes mais inlassablement répétées contre du droit du travail ! Or à quoi aboutissent-elles ?
Il y aurait beaucoup à dire sur l'horizon idéologique de cette sacralisation du travail comme valeur sociale unique1 : s'y joue immanquablement la sujétion du politique à l'économique ! Que vaut la liberté quand on vous met dans l'impossibilité absolue de l'exercer ? Nous sommes bien ici dans une conception très anglo-saxonne de liberté posée comme condition de l'égalité2 quand la tradition française eut plutôt considéré que ce fut à l'égalité de rendre possible la liberté ! Provocation ?Sûrement un peu ! Celle du potentat qui ne voit rien à l'horizon qui lui résiste et croit que désormais tout lui est possible ! Pauvre naïf - ou fou - que celui qui ne sait pas que l'histoire est tragique 3 ! Il y a du Prométhée derrière cet homme-là, qui croit pouvoir tout résoudre par quelque procédé technique sans mesurer le prix de la foudre ! Il y a du profanateur derrière cet homme-là qui bouscule toutes les valeurs de la république ! Il y a du blasphémateur derrière cet homme-là qui se prend pour un deus ex machina ! Cet homme, qui n'est que de parole, pourrait être l'aiguillon de réformes - n'est-ce pas après tout ce que l'on attend d'un président? - et ce serait le sens légitime de pro-vocation ! En réalité il se contente de con-voquer la France aux assises de ses projets mégalomaniaques. Cet homme est un nominaliste de la pire espèce - on dirait aujourd'hui un idéologue - de ceux qui à coups férir imposent au réel les seules catégories qu'ils connaissent ou demeurent capables de penser. Cet homme-là possède les valeurs d'un vendeur de voitures: il n'a pour toute culture que celle des choses et du résultat ! Rabattre ainsi l'humain à la seule efficacité des choses, à la seule valeur produite, réduire l'humain à la marchandise, à l'étroite valeur d'échange, ceci a un nom : crime contre l'humain ! :1) « Je veux rappeler que le travail est une condition de la liberté ». (Programme de Sarkozy pour les présidentielles 2) voir ce que nous en suggérons 3) c'est déjà ce que R Aron disait en évoquant Giscard d'Estaing |