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DELACROIX Eugène - Dante et Virgile aux Enfers
Huile sur toile, 189x246, 1822, Musée du Louvre
le pouvoir et la transparenceOn ne l'a pas assez remarqué : derrière les intempérances verbales du président se joue sans doute quelque chose de l'ordre de la transparence du pouvoir. On avait déjà remarqué que les élections de 2007 auront révélé l'intrusion d'Internet comme média essentiel par où transiterait tout ce qui ne passait pas nécessairement ni dans les discours des différents candidats ni non plus dans les commentaires des journalistes . Echo de ce désir populaire d'être acteur et non pas seulement l'instance qui confirmerait les tendances annoncées par les sondages; une des formes que prendrait l'exigence du participatif . C'est en tout cas l'une des deux leçons, selon B Teinturier de ces élections, avec la demande d'un leadership politique fort ! Ce qu'il faut voir c'est que désormais le mouvement se poursuit pour scruter l'exercice du pouvoir. Le pouvoir ne semble plus tout à fait être une boîte noire mais bel et bien transparente et l'Elysée devenir un palais de verre. Le prince est visible, audible, tout le temps et, ce qui dut bien se passer autrefois et passait inaperçu, désormais est relayé, parfois par la presse elle-même comme ici par Le Parisien, parfois par les internautes eux-mêmes. De ce point de vue la stratégie de communication de Sarkozy n'est pas seule en cause dans le désaveu qu'il essuie en ce moment. Certes, il a lui-même orchestré la scénographie de ses vacances, divorce, mariage mais pour autant ....
Sarkozy on l'a vu a suspendu le temps pour ne se consacré qu'à l'immédiat . Mais à défaut d'être ubiquiste, il n'est plus nulle part. Il lui faudra bien apprendre le recul s'il veut seulement durer. |